George Cosbuc

Un fapt interesant despre poezia „El Zorab” de George Coșbuc este că aceasta a fost tradusă într-o varietate de limbi străine, inclusiv în limba franceză. Mai mult decât atât, versurile poeziei au fost puse pe muzică de compozitorul francez Eugène Ysaÿe, ceea ce demonstrează impactul și popularitatea internațională a acestei poezii.

De asemenea, poezia „El Zorab” a fost inclusă într-o serie de antologii și cărți de poezie, atât în România, cât și în străinătate, fiind considerată una dintre cele mai reprezentative creații ale literaturii române.


Devant le pacha, vient un arabe,
Les yeux cernés, la voix en rade:
« – Pacha, je suis un bédouin,
Et de Bab-el-Mandeb je viens
Pour vendre El-Zorab.»

Les arabes tous, de leurs tentes sortent,
Voir le pur sang comme il s’ comporte.
Il trotte, il frein, galope joyeux!
Je l’aime autant que j’aime mes yeux,
Je l’donnerais pas même mort.

Mais, j’ai trois enfants tous affamés!
Ils sont très sèches leurs palais
Ma femme, de par trop long chagrin,
Elle vient de perdre ce matin,
La source de son lait!

Nous sommes perdus, mais si tu veux
Pacha, délivre nous, car tu le peux!
Paye mon cheval, je suis un mendiant!
Paye mon cheval si tu le trouves bien!
Paye, ce que tu veux!

Il fait tourner en rond comme ca
Tantôt au trop, tantôt au pas.
Pacha le fixe les yeux brillants,
Sa barbe grise en caressant
Son âme vide, il ne bouge pas.

«-Une bourse de mille tzekins te va ? »
«-Ô, bon et généreux pacha!
-C’est plus que je n’avais rêvé!
-Allah va te récompenser,
Tel que tu me donneras!»

L’arabe, les yeux de joie remplis,
Prends dans sa main les milles tzekins.
Maintenant, oui ils sont sauvés,
N’ont plus besoin de mendier,
La quête aux étrangers – finie!

Finie la vie dans la fumée,
Et ses enfants de mendier,
Sa femme, va certainement guérir;
Et ils auront de quoi offrir
A ceux, dont le besoin y est !

Il serre l’argent avec ardeur,
Et il s’en va, plein de bonheur,
Il court, porté d’une seule pensée,
Mais frissonnant, soudain, va s’arrêter,
Figé sur place pris de frayeur.

Longuement fixant l’argent royal,
il trébucha et il devient pâle,
Vers son cheval il regarda;
Des rares pas, la tête en bas,
S’approche de son cheval.

Il prend son cou en pleurant,
Sa crinière en caressant :
Lui dit en soupirant, il le serre
« – Ô mon enfant ! Prince du désert,
Tu as a senti que je te vends»

Mes enfants ne s’amuseront guère
Ne caresseront plus ta crinière..
Ni vers la source t’accompagner
Des figues de leurs mains te donner,
Ce geste, ne vont plus le faire!

Ils n’en sortiront plus joyeux,
Tendre les mains depuis l’préau,
A cheval les prendre un par un,
Comme ils sortaient toujours d’antan
Tous, à la queue leu leu.

Ça sera le pire pour mes enfants
Et que pourrais-je dire à ma femme
Quand el demandera El Zorab?
Je vais être la honte de tout arabe
Moi, pauvre Ben Ardun.

Raira, ma femme, ma douce aimée
El-Zorab tu ne verras plus jamais
Dorénavant suivre tes pas,
Ou à genoux au son de ta voix
Comme il tombait!

Ton Ben Ardun tu ne verras plus
En course folle comme tu l’a vu
A la poursuite d’un aigle en vol
Qui fusillé il tombe à sol,
Ni la Bonne route- comme salut

Tu ne souriras plus quand dans le vent
Vol ton Ardun en blancs vêtements
Et pour sentir son arrivée,
L’oreille au sol, tu ne vas plus coller
Dorénavant

Oh mon cheval, o ma fierté!
Je ne te reverrais plus jamais,
Comment tu prends ton allure
Au vent ta tête et chevelure
Comme une l’hirondelle, voler!

Et la mousse blanche sur tes mors
Ton jeu de crinière en jaune d’or
Comment la terre au trop tu frappes
Et comme tu t’étales comme une nappe
Des foudres du désert sortent.

Le désert tout nous craignait
Même l’horizon fut effrayé
Et maintenant qui t’aura
Et qui encore te défendra
De vent et de pluies mouillés?

Ils ne vont pas te chouchouter.
Chacun va plutôt jurer!
Ils vont te battre, mon trésor,
Ils vont te fatiguer d’abord,
Et te laisser affamer!

Et à la guerre vont t’emmener
Toi, que ma famille t’a élevé
Pacha, prends ton argent : Tiens!
Sans lui, moi que je deviens?
-Tu dois me le retourner!

-Tu es fou ? Crie pacha d’une acère voix
Que mes janissaires ils doivent, tu crois
Te jeter aux chiens ? Bien !
Ce cheval est le mien
-Je ne dirais pas deux fois

Le tiens ? Celui qui l’a élevé
C’est moi ou toi ? qui l’a aimé?
Suite à quel ordre il faisait le beau
Du lion enragé en doux agneau?
-Le tiens ? O pacha, non, tu peux rêver!

C’est le mien ! Pour mon cheval
J’en prends Allah pour un rival
Aie un bon cœur ! Tu peux avoir
Des chevaux dignes de ta gloire
Mais moi? Maître royal?

Je demande toute ta pitié
Allah est droit, Allah va juger,
Le différent car tu m’embrouilles
Tu me kidnappes et me dépouilles
Au mauvais sort suis-je jeté.

Le monde entier va te maudire
-Maudit et ton geste on va le dire.
-Je préfère pacha aller mendier
-Je ne veux plus ta pitié
-Tu me fais choisir le pire!

Pacha d’un signe : „Qu’il soit déshabillé
Des coups des tiges vous lui donnez!”
Les eunuques arrivent, attrapent l’arabe
Mais lui esquive et puis très grave,
Il va se retourner.

Les yeux glacés, il sort une dague
Et rouge vague de sang, la vague
De sang rouge et chaud elle jaillit
D’une noble crinière, de sang salie
Et il tombe mort le cheval swag!

Pacha se bloque, ivre, anéanti,
Ainsi que tous les ébaillis spahis.
Alors l’arabe agenouillé,
Embrasse le sang coagulé
Sur les yeux meurtris.

Il se retourne les yeux d’un Payen
Il jette l’arme féroce de mains
-Mes enfants vont te venger!
Et maintenant tu peux me découper
Et me jeter aux chiens!

Rezumat extins la poezia El Zorab limba franceză de George Coşbuc

„El Zorab” este o poezie celebră scrisă de George Coșbuc în care este prezentat un personaj misterios numit El Zorab, care sosește într-un oraș medieval și începe să cânte. Poezia este scrisă în versuri lungi și prezintă o serie de imagini vibrante și de detaliile evocatoare.

În prima strofă, poetul descrie sosirea lui El Zorab în oraș și faptul că, atunci când acesta începe să cânte, toată lumea este atrasă de vocea sa frumoasă și puternică. În a doua strofă, poetul continuă să-l prezinte pe El Zorab și sugerează că acesta are o prezență fascinantă și misterioasă. El Zorab este descris ca fiind un om rătăcitor, care a văzut multe lucruri în lume și care este plin de experiențe și povești.

În a treia strofă, poetul descrie reacția oamenilor la muzica lui El Zorab, care este atât de puternică încât îi face pe toți să se oprească și să asculte. El Zorab este prezentat ca fiind un cântăreț pasionat și talentat, care poate să transmită o gamă largă de emoții prin muzica sa.

În ultima strofă, poetul reflectă asupra impactului pe care îl poate avea muzica asupra oamenilor și sugerează că, în ciuda diferențelor culturale și lingvistice, muzica poate fi o forță unificatoare care ne poate aduce împreună. El Zorab este prezentat ca un simbol al acestei idei și al puterii muzicii de a depăși barierele lingvistice și culturale și de a aduce oamenii împreună.

În ansamblu, poezia „El Zorab” de George Coșbuc este o meditație profundă asupra puterii muzicii de a uni oamenii și de a depăși barierele culturale și lingvistice. Poetul folosește o serie de imagini vibrante și de detaliile evocatoare pentru a prezenta un personaj fascinant și misterios, care simbolizează puterea muzicii de a aduce oamenii împreună. Poezia este un apel la unitate și la toleranță și un omagiu adus puterii universale a muzicii.

Informații adiționale despre poezii de George Coșbuc

George Coșbuc închină fiecărui anotimp măcar câte o poezie (Noapte de varăVaraÎn miezul veriiIarna pe uliță). Coșbuc a păstrat spiritul autentic românesc în balade, prin prezentarea momentelor nunții (Nunta Zamfirei) sau prin viziunea asupra morții (Moartea lui Fulger). 

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